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formée de courts commentaires dont chacun propositions empruntées à Preclus. Ces coindu juif David Avcndeath (Daüd ben Daüd), La seconde est
développe une des
mon tairas sont-ils
comme le prétend Albert le Grand ? Il est difficile de F affirmer. Il est vraisemblable, en tous cas, qu’ils ont pour auteur un Ara be ou un Juif. Mais il n’est pas vrai que cet Arabe ou ce Juif ait rien reçu d’Al l’àrAbi ni d’Avicenne ; on peut fort bien admettre qu’il écrivait avant le temps du premier de ces philosophes ; il est certain, en tous cas, qu Avicenne et Al Gazâli connaissaient l’œuvre de cet auteur et s’en inspiraient. Qu est-ce donc que le Livre des Causes a enseigné aux Arabes, puis aux Juifs et aux Chrétiens ?
Si nous analysons les causes qui concourent à produire un homme ’, nous voyons que l une d’elles fait qu’il est homme, une autre qu’il est animal, mie autre, simplement, qu’il existe. Ces causes peuvent donc s’ordonner suivant que l’elïct produit par elles, l’être, F animalité, l’humanité, est plus ou moins général ; de deux causes ainsi ordonnées, celle (pii produit l’ellêt le plus général est la première et, en même temps, la plus éloignée du sujet sur lequel elle agit.
Car la cause seconde et rapprochée n’est pas la seule qui agisse en ce sujet ; la cause première agit en même temps, et c’est d’elle que la cause seconde tient son pouvoir d’agir ; sans l’action de la cause qui confère l ’animalité, celle de la cause qui confère l’humanité serait impossible.
De là vient que la cause première pourrait subsister et agir sans la cause seconde, mais que le contraire serait impossible ; de là vient qu’une cause peut conférer l’animalité à un être sans qu une autre cause lui confère l’humanité, mais que 1 humanité n’y pourrait être produite si l’animalité ne l’était. Avant de devenir homme, il faut que l’être soit animal ; il cesse d être homme avant de cesser d’être animal. Ainsi l’action de la cause première précède nécessairement l’action de la cause » n
AIAAOKOV H kATONIKOY flsoï.oyoci. PrOCLI SuCCES&OKIS PlatOMCI /«aV /Zh/Zo Mro/cJy Græce et Latine. Ad Codiciuit Fideni Emendavit, Integravît, Lalinaïuqne Aeinilii Pûrli Traiislationem Retinxil El Suant Annotationem Subjecit Fridericus Creuser. Francofurti ad Mœnuin, In officioa Brœneriana, MDCCCXX1L
L’édition de Friedrich Creuzer est reproduite dans : UAÛTÏNOS. Plotlnj Ennctidca cum Mârsiui Ficixi m/er/wtaftwie castif/afa. Ilerum edîderiint Frid. Creuzerel (.icor^, lien riens Moser. Primum accédant Porphiiyu et Proclï /ns/i- /ctfZontw cl Phibciani PHiLOSurni .S’o/wZ/o/itfA-. Ex codice Sangermanensi edidit et annotatione crilica instruxit Fr. Dübner. Parîsüs, edilore Ambrosio Fîrmin Didot. MDCCCLV.
i. Liber <Ze Causis, l ; éd. cil., fol. 70, col a,
