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LES SOURCES DU NÉO-PLATONISME ARABE

LES SnllU KS HL M.O-i-LAÏOMSMK AHAIfE 365

souvent répété, ce mot. signifiait presque toujours FwfcT ? platonicienne, presque jamais l’ac/e aristotélicien. Plus loin encore de la pensée d Aristote étions-nous entraînés par Benvs lorsqu il nous révélait le Dieu des Chrétiens, ce Dieu qui aime ses créatures et qui, par cet amour, détermine les créatures à Fai mer à leur tour et à s’aimer les unes les autres. Or, aux derniers âges de la Philosophie hellénique, un penseur s’est rencontré, assez puissant pour tenter la conciliation de la théorie néo-platonicienne de Proclus, de la doctrine chrétienne de avec la Métaphysique d’Aristote. De ce philosophe auda-Denys

cieux, le nom nous est inconnu ; mais, sous le titre usurpé de Théologie d’Aristote, son œuvre est venue jusqu’à nous. Le texte grec de cet ouvrage est malheureusement perdu, mais une des versions que les Arabes en tirent existe encore ; la Bibliothèque Nationale en possède un exemplaire1 2 3. Le préambule de cette traduction, préambule (pie les versions latines n’ont pas reproduit, nous apprend que « le livre d’Aristote le philosophe, intitulé en grec Atsoulougia (WgoAoyta), a été traduit en arabe par le Chrétien Abd-Almessyh ben Abd-Allah ben Naïmah, originaire d’Einesse ; qu’il a été ensuite amélioré pour Ahmed ben Ahmed Motassem Billah, par Abou Yousouf Yakoub ben Ysliàk al Kindi. »

Ce texte arabe fut publié en 1882 1 par Er. Dicterici qui, l’année donna une traduction allemande accompagnée de a

parut à Rome une version latine de la ÎAéo/oyie Philosophie mystique seZo/t /es Egyptiens Les épino us en font

suivante, en

notes

En 1519,

ou

très dédicatoires qui précédent celte traduction connaître Fhistnire.

1. F. Havajsson, Æ.ïÿtz ; sur la Métaphysique d’AristotePartie IV. livre lll, chapitre lll ; pp. 542-543.

2. Die soyetauuUe 77tco/ot/ie (/es Aris/o/e/eÿ flra/>isc/ien //amtschrfyten Mal eo/i l>r Fit, IUbtehicl. Leipzig, 1882. 3. Die sayentfiiiile 7’heoloyie des Arisfolelrs atis dern Arabiseken übersetc iNifi mit A/imertifuiyen uersehen ron D« Eu. Dieteiuci. Leipzig, i883. Fr. Dielertci pense que cet ouvrage, < cependant antérieur à Jamblique et, ( c’est là une hypothèse qu’il est permis de i fort peu vraisemblable ((X Fit. Uietebicj, Op.laud., Vorwort, pF V ungen, pp. 181-18.4), Nous a

d’Artstfde propose une théorie du temps (voir L J, pp. 271-270) sans analogie Pp, 248-s5i).

assurément postérieur à Plolin, est tout aussitôt, il l’attribue à Purphyre ;

regarder connue fort arbitraire et

Vorwort, p, V ; Anmerk-

ungeii, pp. 181-184)’ Nous avons reconnu, par exempte, que la 77iénloyie ^HaA**"** U’fLm (XAJ

avec la théorie du temps qu’admettaîl Porphyre (/Zdn., sop/tra

4. .STa/i 1 en£îsa* t nt 1

fOiylaso/diia secuna

redar/a. Cum privîlegio. Colophon : Excussum in aima urbium principe Romn apud lacobtim Mazochium Komaïue Academiæ bibliopolam. Anno Incttrnalionis DominicfiÈ MDXIX. kL Innii, Pont. Sancl. D. Nt Pont. Max, Anno eius Seplimu.

philosophe Akîstoteijs Stagibitae l’heoloyia sire mistira lum Aeyyptios rwriler reperla el in la/iniwn castiyalissi/ne l Colophon : E.xcussum in ;

apud lacubtim Mazochium Ronianæ Açadeniîæ bibliopolam. ■ lu * * * r r T-« F-r hit- fe B ■ + - ix . n w-* 14 f " V t U. Leonis X,