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Avicenne quelle est la véritable définition du c’est une substance en laquelle ou peut supposer dimension, en commençant par la tracer comme
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programme des dissertations que nous allons lire dans la Métaphysique d ’lbu Sinà.
« Voici, dit
corps :
» Un corps,
une première
vous voudrez ; celte dimension par laquelle vous aurez commence sera la longueur. Ensuite, ou peut supposer une seconde dimension coupant la première à angle droit ; ce sera la largeur. Enfin, on peut supposer une troisième dimension rencontrant orthogonalcment les deux premières en leur point d’intersection ; [ce sera la profondeur). On ne peut plus tracer aucune autre ligne qui, de la meme façon, coupe perpendiculairement les trois premières.
» C’est parer que le corps est constitué de relie manière qu’on dit du corps : (/est ce qui a longueur, largeur et profondeur. On dit encore : Le corps est ce qui est divisible suivant trois dimensions. On n’entend pas par là qu il est effectivement divisé, mais seulement qu’on y peut supposer cette division. » Cette dernière phrase attire noire attention sur cette pensée : Le tracé de dimensions qui vient d’être décrit est un trace dont on affirme seulement qu’il est concevable et nullement qu il est réalisé. Par ces dimensions, on entend un système de huit trièdres trirectanglcs qu’on peut imaginer au sein du corps ; on n entend nullement trois lignes de directions bien déterminées (la hauteur étant, par exemple, comptée suivant la verticale) qu on tracerait dans un corps de figure bien déterminée, el qui auraient des longueurs également déterminées comprises entre deux extrémités situées à la surface du corps. C’est la ce qu ou entend par longueur, largeur et hauteur lorsqu’on veut, par exemple, mesurer le volume d un corps de volume défini ; ce ne sont pas de telles dimensiones Zerwuna/<B qu on veut désigner lorsqu’on donne cette définition : Le corps est ce (pii a longueur, largeur et profondeur.
La pensée que nous venons d’indiquer est I objet de toute 1 insistance d’Avicenne : ■
« Ce sont d’autres dimensions, dit-il, que ces dimensions qu on peut imaginer dans le corps el qui sont comprises entre scs extrémités opposées. Ces dimensions-ci, tout comme la ligure et la situation, ne constituent pas le corps. Ce sont des accidents qui i. Avjcex.x.e Lib. 11. tracL II, cap. 11.
