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LA CRUE DE L’ARISTOTÉLISME

CHAPITRE lll

LA THÉOLOGIE MUSULMANE ET AVERROÈS

I

LA L1TTE EXTHE LE NÉO-PLATONISME ET LA THEOLOGIE CHEZ LES ARABES. al gazali et la Destruction des Philosophes,

Né du désir de concilier des dogmes d’origine .juive ou chrétienne avec des théories issues du Péripatétisme, le Néo-platonisme lie pouvait manquer de se heurter aux difficultés que rencontre toute opinion moyenne ; il devait, sur l’un comme sur Eautre de ses flancs, se voir assailli par les deux partis extrêmes ; les disciples d’Aristote, d’une part, les Ihéologicns mahométans, juifs ou chrétiens, d’autre part, devaient, par des raisons de sens opposés, mais convergentes, s’efforcer d’en rendre intenables 1rs principales positions, surtout celles qu’il axait prises sur les rapports du Créateur et de la créature.

« Nous prétendons, écrivait Al Gazîïli devenu le partisan de i. Avkiiiiois Cordubensis Ort/rucfio des/mciiohu/h Pnrs prima, Disputai io IV, in principio,

l ne traduction anonyme de la Oes/me/iu destructionum A/f/arelis fut imprimée à Venise, en 1/(97, avec un corn m en la ire prolixe composé par A^oslino N’iFo. professeur de Philosophie à Padoue. Voici le litre de celte édition : Des f met tories des.’ruclionum A vmors vontra Algasrfrm mm e.rposifiwte fdrrriss ff/ii philnsop/ii A ruust 1 x 1 N1 ph r de Suess a /e/t citer inerpinn/. Le colophon est le suivant : Explicit Iriictatus de sensu agente edilus ah Aiig*ustino Niffo de Suessa philosophn preclarissimo. Padue legrnli philosophiani complétas iSMaij i4<}3. Impressus ueneiijs maudato et exprusis Nnhilis IJiri Domini Oclaviaui Scoti civîs Modoeliensîs h Per Bonelum Locatelhim Bergomensem Kaîendis Martijs 1/197. Deo.

O tir /te.s7w/m desSrurtwnum Forme si m vent la [ rcmiérr partie du recueil suivant (11alx /tepcrtoriirm bWioffmp/iimm, nu2i(jo) : Oestmrfioncs i/cù/i KcZ/oiHi/n Auerroys rw/n Alulstini miuh de Slessa f,zyxM7tionr. Augcstini guesü’o r/e sensu f/tje/dr. Omni a Aiusro. ftpern /am in /of/ira quam tft p/u/osop/ub rui/nra/i r/ metaphysica mm snz //(te/issi/nz in/erpreh’s Auerroys corduuensis eo/n/fientecr/Zs.

Au xvic siècle, un Juif dr Naples, qui exerçait la médecine a Venise el que nmis et m naissons déjà comme I caduc leur de la ZfAeor/c7 p/nin’fffmm d’Al Bilroi^i (voir : L IL p. iV>). Lalo Lalonymos, composa un Irailé Anr M nw//âw iZn J/onr/r (ju’il acheva Ica» avril io :î3. Au cours de ce traité, il citait fiihiucm-