Page:Duhem - Le Système du Monde, tome IV.djvu/564

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
558
LA CRUE DE L’ARISTOTÉLISME

xàTTfj ~à7T ;; LVOŒOÛv ttUTùiv

I, le

désirable, se subordonnent les uns aux autres, Svrianus vient. «J

d’ailleurs, de le dire 1 * * * * :

« Ils sonl déterminés au point de vue du nombre, car autant il y a de sphères qui se meuvent d un mouvement de rotation, autant il y a de ces principes. Ils sont aussi déterminés au point de vue de l’espèce, car, de ces principes, quel qu’eu soit le nombre, chacun a été spécifiquement différencié de fous les autres (xvÀ *.-ojv à o ’.G tiw î ’.t wp wuiva» xai s ’.osi, î vs £ i i i ri ’ 7 ’ i

xxv eloo ; tè.r/rjvoysv) ; en sorte que, Idc deux de res principes plus élevé jouit de la connaissance qui embrasse le plus d objets et qui est, en même temps, ta plus simple ; celui, au contraire, qui si’ trouve au-dessous du premier, est moins parlait que lui, car il a, avec lui, le même rapport que les sphères corporelles qui leur correspondent. »

Ce dernier passage de Svrianus formule une pensée dont Averroès va nous exposer le développement.

Au sein du Monde de la génération et. de la mort, on peut, dans une même espèce, observer un grand nombre d individus différents ; s il en est ainsi, c est qu’une forme substantielle, une par elle-même, reçoit la multiplicité en informant des parties différentes d une Matière première susceptible de division, bien d’analogue ne saurait être pour les cieux. Un ciel n’est pas, comme une chose sublunaire, composé de matière et de forme : si l’on veut, au corps de ce ciel, donner le nom de matière, du moins doit-on déclarer que cette matière-là n’est point divisible en puissance. ()ti lie saurait donc, parmi les cieux, trouver deux individus de même espèce ; chaque ciel constitue Punique représentant d une espece qui diffère de l’espèce de tout autre ciel. « S’il existe des êtres animés dont la perfection première es ! une substance séparée de son sujet, comme on le croit des corps célestes®, nous devons penser qu’on ne saurait, parmi ces êtres, trouver plus d’un individu dans une menu’ espèce. Si l’on trouvait, en ellet, parmi eux, plusieurs individus d une même espèce, par exemple plusieurs corps célestes unis par le même moteur, il serait oiseux et superflu qu’ils existassent en nombre, alors que leur moteur les mouvrait tous en vertu de la même intention ; de même est il inutile à un seul nautonnier d’avoir, en même temps, plusieurs i. Syiuaxi //t /tbrum // Jfetaphf/sices ro/n/McnZariws, fol* 7, recto. — AWio/m irt J ri slafeb m, SuppleiYienltun^ p. 8/ji, cul. b. — Syriani Cowu/îen/a/’ia, cil. K10II, p. g.

■j. Avkhhojs Cûrdubensis /n AriMe/w libres de akimu cummenlarii ; lib. III, summa I, cap. 1, comin. 5.