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AVERROÈS

AVEHKOÈS

plusieurs instruments de la même espece. Ce

emprunté cette

Averroès accompagne le IIspl d’Aristote. En effet, les prinnavires ; de même est-il oiseux à un artisan unique de posséder . »

n’est plus an Sermo de substantia orbis que nous avons dernière citation ; c’est au commentaire dont ï

»

cipes posés au premier de ces ouvrages trouvent souvent, au second, occasion de s’appliquer. Ces principes, d’esprit vraiment péripatéticicn, et dont l’objet est d’accroître la rigueur des doctrines enseignées par Aristote, ne sont cependant pas les seuls qu Averroès invoque lorsqu il veut édifier sa théorie de 1 âme humaine ; parfois, aussi, on le voit recourir à d’autres principes que le Livre des Causes a très certainement inspirés et que le Stagirite eût, sans doute, reniés. t’uEUVHE d’aVERROÊS (suite).—I.A THÉORIE DK LAME JUMAIXE.

LE XÉO-PLATOXISME DAVEIUIOÈS

■ ce

.l’ai donné tous mes soins, mon cher frère, à l’œuvre que tu demandé d’accomplir, écrit-il au commencement de sa de C Intelligence séparée avec l’homme*. J’ai manifeste la pensée d’Aristote touchant Pas plus en ce qu’il dit de l’âme humaine qu’en quelque autre doctrine que ce soit, le Commentateur de Cordoue n’entend s’écarter do la voie tracée par le Philosophe de Stagire ; coin qu’Aristote a seulement ébauché, interpréter ce qu’il a laissé d’obscur et d’indécis, c’est tout ce qu’un sage peut, à son gré, raisonnablement tenter.

H

m’as

Lettre sur l’union

cherché à. te rendre

l’union de l’intelligence séparée avec l’homme ; je te montrerai le véritable sens de ce qu’il a dit à ce sujet, et cela selon les principes mêmes qu’a posés ce grand homme ; il est, en effet, le prince de qui tous les sages venus après lui ont tiré leur perfection, encore qu’ils diffèrent d’opinion touchant la signification des paroles d’Aristote et les conséquences qui en découlent... Par là, nous pourrons parvenir à la véritable interprétation de sa pensée, si c’est toutefois possible à l’homme. » i. Lt6eZ/us seiz ppts/oZa Averois de C(mne./’ione ûj/eZ/ee/t/.s aZjsZrtic/i eum hn/tiiue nuperrifne traductus ah eæiinio Doclure Calo Calonymos /Zc/j/to In principio.