Page:Dulaure - Des divinités génératrices ou du culte du phallus chez les anciens et les modernes, 1805.djvu/152

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Lactance tourne en ridicule la figure et la fable de Priape, et plusieurs Pères de l’Église qui ont vécu après eux, tiennent le même langage et attestent la continuité de ce culte.

L’historien Évagrius, qui écrivait vers la fin du VIe siècle, témoigne que toutes les cérémonies du culte du Phallus existaient encore de son temps ; il se moque des ithyphalles, des Phallogonies, du Priape, remarquable par les dimensions gigantesques de son signe caractéristique, et de la corbeille sacrée qui contenait le Phallus.

Nicéphore Calixte, autre historien ecclésiastique plus récent et qui n’est mort qu’au VIIe siècle, parle aussi des Phallus, des ithyphalles, ainsi que du culte de Pan et de Priape, comme des objets ridicules qui cependant recevaient encore les hommages religieux des Grecs].

Les exemples que je rapporterai dans la suite, de quelques peuples qui, ayant embrassé le christianisme, ont conservé plusieurs pratiques de l’idolâtrie et du culte du Phallus, me