est au second, et cette clef en ouvre la porte. —
L’adresse maintenant.
relève sa manche, et l’on voit sur son bras des
traces bleuâtres.)
(Pendant qu’il plie la lettre, madame de Guise
Que dirait la noblesse de France, si elle savait que le duc de Guise a meurtri le bras d’une femme avec un gantelet de chevalier.
Le duc de Guise en rendra raison à quiconque viendra la lui demander. Achevez : À M. le comte de Saint-Mégrin.
C’était donc bien à lui !
Ne l’avez-vous pas deviné ?
Monsieur le duc, ma conscience me permettait d’en douter, du moins.
Assez, assez. Appelez un de vos pages, et remettez-lui cette lettre — (Allant à la porte du salon et ôtant la clef.) et cette clef.
Ah ! monsieur de Guise ! puisse-t-on avoir plus pitié de vous que vous n’avez eu pitié de moi !
Appelez un page.
Aucun n’est là…
Arthur ne doit pas être loin… et je suis certain
qu’au premier coup de votre sifflet d’argent… mais
auparavant, madame, faites bien attention que je
suis là, derrière ce rideau… un seul signe, un seul
mot… cet enfant est mort… et c’est vous qui l’aurez tué… — (Il siffle.) Songez-y, madame…
Scène VI.
Me voilà ! madame ; Dieu ! grand Dieu ! que vous êtes pâle !…
Moi, pâle ! non, tu te trompes… (Lui tendant la lettre et la retirant.) Ce n’est rien… éloigne-toi, Arthur, éloigne-toi…
Moi vous quitter quand vous souffrez !… voulez-vous que j’appelle vos femmes ?
Garde-t’en bien, Arthur… prends cette lettre… cette clef… et va-t’en… pars… pars…
À monsieur le comte de Saint-Mégrin… Oh ! qu’il sera heureux, madame… je cours !…
Heureux !… oh ! non… non ; reviens… reviens, Arthur !… Arthur…
Silence ! madame.
Ah !…
et refermant la porte avec une double clef.
Et maintenant, que cette porte ne se rouvre plus que pour lui !