ACTE QUATRIÈME.
HENRI.
CATHERINE DE MÉDICIS.
LE DUC DE GUISE.
SAINT-MÉGRIN.
D’ÉPERNON.
JOYEUSE.
SAINT-LUC.
RUGGIERI.
ARTHUR.
DU HALDE.
GEORGES.
Scène PREMIÈRE.
Dans la salle du Conseil, l’appartement de M. de Saint-Mégrin, à gauche. — (Saint-Mégrin sort de son appartement.) Pour vous, comte.
Cette lettre et cette clef sont pour moi, dis-tu ? Oui… À monsieur le comte de Saint-Mégrin. De qui les tiens-tu ?…
Quoique vous ne les attendissiez de personne, ne pouviez-vous les espérer de quelqu’un ?…
De quelqu’un !… comment !… Et qui es-tu, toi-même ?
Êtes-vous si ignorant en blason, comte, que vous ne puissiez reconnaître les armes réunies de deux maisons souveraines ?…
La duchesse de Guise !… — (Lui mettant la main sur la bouche.) Tais-toi !… Je sais tout… — (Il lit.) Elle-même t’a remis cette lettre ?
Elle-même.
Elle-même !… Jeune homme, ne cherche pas à m’abuser ! Je ne connais pas son écriture… Avoue-le-moi, tu as voulu me tromper…
Moi, vous tromper… Ah !…
Où t’a-t-elle remis cette lettre ?