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Page:Dumas - Histoire d’un casse-noisette, 1844.djvu/146

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Pendant tout ce récit de son frère, Christophe-Zacharias avait plus d’une fois secoué les doigts, tourné sur un pied et fait claquer sa langue. Dans toute autre circonstance, le mécanicien lui eût sans-doute demandé ce que signifiaient ces signes ; mais il était si préoccupé, qu’il ne vit rien, et que ce ne fut que lorsque son frère fit deux fois hum ! hum ! et trois fois oh ! oh ! oh ! qu’il lui demanda ce que signifiaient ces exclamations.

— Cela signifie, dit Zacharias, que ce serait bien le diable… Mais non… Mais si…

— Que ce serait bien le diable ?… répéta le mécanicien.

— Si… continua le marchand de jouets d’enfants.

— Si… Quoi ? demanda de nouveau maître Drosselmayer.

Mais, au lieu de lui répondre, Christophe-Zacharias, qui, sans doute, pendant toutes ces demandes et ces réponses entrecoupées, avait rappelé ses sou-