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faisaient, dans la mystérieuse obscurité, autant de nids de serpents ardents à la course qu’il y avait de chênes, de hêtres et de platanes dans la forêt… Tout à coup, Pyroïs s’arrêta en se cabrant ; si bon cavalier que je sois, je manquai rouler à terre.

« — Eh bien, Pyroïs, m’écriai-je, que fais-tu donc, et pourquoi cette terreur ? Quelques minutes encore, et, je te le répète, nous serons à Corinthe… Là, tu auras une excellente litière de paille fraîche mêlée de fleurs ; de l’orge dorée dans ton râtelier, et, dans un seau d’érable cerclé d’argent, l’eau pure que j’irai moi-même puiser à la source. »

Mais lui, reculant sur ses pieds de derrière, et battant l’air de ses pieds de devant :