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je sentis que les forces commençaient à mourir dans les principaux organes de mon corps : mes entrailles se tordirent ; mon cœur battit avec une telle force, que j’en entendais le bruit au milieu de tous les bruits ; le sang affluait à mes tempes, et montrait à mes yeux chaque objet à travers un voile de flamme ! Un de mes bras lâcha la branche, et un soupir s’échappa de ma poitrine… À ce soupir, les arbres redoublèrent leurs murmures, les oiseaux leurs cris, les sorcières leurs chants ; tous disaient :
« — Au gouffre ! au gouffre ! au gouffre ! »
Je fis, pour ressaisir la branche avec ma seconde main, des efforts aussi inutiles que ceux que j’avais faits pour la saisir avec mes dents. Un seul bras por-