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Page:Dumas - La Princesse Flora (1871).djvu/169

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Je vous concède la palme de l’affection ; je prends sur moi toutes les fautes. Je suis un cœur endurci, je suis tout ce qu’il vous plaira de dire. Soyez heureuse, princesse ; les personnes de votre caractère sont faites pour le bonheur brillant. Elles sont enchantées lorsqu’elles sentent dans leur cœur s’épanouir quelques fleurs, bien que ce soient des fleurs malingres, écloses sous la neige. Encore une fois, soyez heureuse, jouissez de l’amour, « sous la garantie du gouvernement ; » recevez avec reconnaissance le flot des tendresses de votre époux, que vous devrez à une bouteille de bourgogne ou à un pâté du Périgord.

Des larmes furent la seule réponse de Flora à ces humiliants sarcasmes.

— Les larmes sont la rosée, princesse ; le soleil va paraître en indiquant l’heure de la promenade, et elles sécheront.

— Elles sécheront bientôt, mais ce sera par le désespoir !

Le désespoir !… C’est une nouvelle expression du dictionnaire de la mode !… N’y a-t-il point une bague