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Page:Dumas - La Princesse Flora (1871).djvu/240

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teinte rosée se jouait sur ses joues, mais les sourcils présentaient une douloureuse contraction, la souffrance se peignait sur les lèvres.

— Il souffre même en rêve ! se dit Nil-Paulovitch en sortant avec les mêmes précautions qu’il avait prises en entrant. – Grâces soient rendues à Dieu ! le capitaine va mieux, dit-il aux matelots assemblés en foule à la porte de la cabine.

Leurs physionomies inquiètes s’éclaircirent, et en un instant un joyeux murmure parcourut les rangs :

— Le capitaine va mieux !

Il allait mieux, en effet.



XI. Dernier message


Depuis le moment de la séparation, la princesse ne s’était pas éloignée de la fenêtre. Le soleil s’était levé, il était arrivé à son zénith, et la jeune femme, toujours assise à la même place, le cœur oppressé,