Page:Dumas - La salle d'armes 1 Pauline, Dumont, 1838.djvu/143

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madame de Lucienne, dont le mari avait été grand ami de mon père ; elle nous invita un soir, ma mère et moi, à passer la journée du lendemain à son château. Son mari, son fils et quelques jeunes gens de Paris s’y étaient réunis pour chasser le sanglier, et un grand dîner devait célébrer la victoire du moderne Méléagre. Nous nous rendîmes à son invitation.

Lorsque nous arrivâmes, les chasseurs étaient déjà partis ; mais comme le parc était fermé de murs, nous pouvions facilement les rejoindre ; d’ailleurs, de temps en temps, nous devions entendre le son du cor, et en nous rendant vers lui nous pouvions prendre tout le plaisir de la chasse sans en risquer la fatigue ; M. de Lucienne était resté pour nous tenir compagnie, à sa femme, à sa fille, à ma mère et à moi ; Paul, son fils, dirigeait la chasse.

À midi, le bruit du cor se rapprocha sen-