quelle manière il le chassait. Le comte, décidé à poursuivre son rôle jusqu’au bout, répondit qu’il chassait tantôt en plaine et avec le chien d’arrêt la perdrix et le lièvre, tantôt au bois et à courre, le renard et le cerf.
— Ah ! ah ! dit en riant un des convives, vous chassez le lièvre, le renard et le cerf ? Eh bien ! nous, ici, nous chassons le tigre.
— Et de quelle manière ? dit le comte Horace avec une bonhomie parfaite.
— De quelle manière ? répondit un autre ; mais montés sur des éléphans, et avec des esclaves, dont les uns, armés de piques et de haches, font face à l’animal, tandis que les autres nous chargent nos fusils, et que nous tirons.
— Ce doit être un charmant plaisir, répondit le comte.
— Il est malheureux, dit l’un des jeunes gens, que vous partiez si vite, mon cher cousin… nous aurions pu vous le procurer…
— Vrai, reprit Horace, je regrette bien