Page:Dumas - La salle d'armes 1 Pauline, Dumont, 1838.djvu/242

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

cria-t-il, qu’avons-nous de nouveau au Havre ?

— Ma foi, pas grand’chose, répondit une voix qui m’était connue ; et à Burcy ?

— Tu le vois, un compagnon inattendu qui nous est arrivé, une ancienne connaissance à toi : madame Horace de Beuzeval, ma femme.

— Comment ! madame de Beuzeval ? s’écria Max, que je reconnus alors.

— Elle-même ; et si tu en doutes, cher ami, viens lui présenter tes hommages.

La barque s’approcha ; Max la montait avec deux matelots : il avait un costume élégant de marinier, et sur l’épaule un filet qu’il s’apprêtait à jeter à la mer. Arrivé près de nous, nous échangeâmes quelques paroles de politesse ; puis Max laissa tomber son filet, monta à bord de notre canot, parla un instant à voix basse avec Henri, me salua et redescendit dans son embarcation.

— Bonne pèche ! lui cria Horace.

— Bon voyage ! répondit Max ; et la barque et le canot se séparèrent.