Page:Dumas - La salle d'armes 1 Pauline, Dumont, 1838.djvu/244

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sait préoccupé et inquiet au moindre bruit. Tous ces petits détails, auxquels je fis à peine attention dans le moment, se représentèrent plus tard à mon esprit avec toutes leurs causes qui m’étaient cachées alors, et que leur résultat me fit comprendre depuis.

Nous nous retirâmes laissant Henri au salon ; il avait à veiller pour écrire, nous dit-il. On lui apporta des plumes et de l’encre : il s’établit près du feu.

Le lendemain matin, comme nous étions à déjeuner, en entendit sonner d’une manière particulière à la porte du parc : — Max !… dirent ensemble Horace et Henri ; en effet celui qu’ils avaient nommé entra presque aussitôt dans la cour au grand galop de son cheval.

— Ah ! te voilà, dit en riant Horace, je suis enchanté de te revoir ; mais une autre fois ménage un peu plus mes chevaux, vois dans quel état tu as mis ce pauvre Pluton.

— J’avais peur de ne pas arriver à temps, répondit Max ; puis s’interrompant et se re-