Page:Dumas - La salle d'armes 1 Pauline, Dumont, 1838.djvu/246

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chambre, la sienne est restée en route et ne sera ici que dans huit jours.

— Au reste, dit Henri, si tu veux demeurer au château, Horace, nous t’excuserons auprès de nos insulaires : rien de plus facile.

— Non pas, reprit vivement le comte ; vous oubliez que c’est moi qui suis le plus engagé dans le pari : il faut donc que je le soutienne en personne. Je vous l’ai dit, Pauline nous excusera.

— Parfaitement, repris-je, et pour vous laisser toute liberté, je remonte dans ma chambre.

— Je vous y rejoins dans un instant, me dit Horace ; et venant à moi avec une galanterie charmante, il me conduisit jusqu’à la porte et me baisa la main.

Je remontai chez moi ; au bout de quelques instans, Horace m’y suivit ; il était déjà en costume de chasse, et venait me dire adieu. Je redescendis avec lui jusqu’au perron et je pris congé de ces messieurs ; ils insistèrent alors de nouveau pour qu’Horace restât près de moi. Mais j’exigeai impérieusement qu’il