Page:Dumas - La salle d'armes 1 Pauline, Dumont, 1838.djvu/276

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soirée du 27 au 28 septembre, vous fit chercher un abri dans les ruines, commençait à tomber par torrens : je laissai un instant ma tête exposée à l’eau du ciel, puis je rentrai, refermant ma fenêtre et repoussant mes volets.

Je sortis de ma chambre et fis quelques pas dans le corridor. Aucun bruit ne veillait dans le château ; le Malais était couché, sans doute, ou il servait son maître dans une autre partie de l’habitation. Je rentrai chez moi et je mis les verroux. Il était dix heures et demie : on n’entendait que les plaintes de l’ouragan, dont le bruit me servait en couvrant celui que je pourrais faire. Je pris une bougie, et je m’avançai vers la porte de la bibliothèque : elle était fermée à la clef !…

On m’y avait vue le matin, on craignait que je ne découvrisse l’escalier : on m’en avait clos l’issue. Heureusement que le comte avait pris la peine de m’en indiquer une autre. Je passai derrière mon lit, je pressai la