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moulure mobile, la boiserie glissa, et je me trouvai dans la bibliothèque.

J’allai droit, d’un pas ferme et sans hésiter à la porte dérobée, j’enlevai le volume qui cachait le bouton, je poussai le ressort, le panneau s’ouvrit.

Je m’engageai dans l’escalier, il offrait juste passage à une personne ; je descendis trois étages. À chaque étage j’écoutai, je n’entendis rien.

Au bas du troisième étage, je trouvai une seconde porte ; elle était fermée au pêne seulement. À la première tentative que je fis pour l’ouvrir elle céda.

Je me trouvai sous une voûte qui s’enfonçait hardiment et en droite ligne. Je la suivis pendant cinq minutes à peu près ; puis je trouvai une troisième porte, comme la seconde ; elle n’opposa aucune résistance : elle donnait sur un autre escalier pareil à celui de la bibliothèque, mais qui n’avait que deux étages. De celui-là on