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Page:Dumas - La salle d'armes 1 Pauline, Dumont, 1838.djvu/365

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tyre !… Je ferai ce que vous voudrez, docteur, je n’entrerai que lorsque vous me le permettrez, je vous obéirai comme un enfant ; mais quand vous reverrai-je ?

— Je reviendrai dans la journée…

 — Et moi, que vais-je faire, mon Dieu ?…

— Allons, du courage !… Soyez homme !…

— Si vous saviez comme je l’aime !…

Le docteur me serra la main, je le reconduisis jusqu’à la porte ; puis je restai immobile à l’endroit où il m’avait quitté. Enfin je sortis de cette apathie ; je montai machinalement les escaliers ; je m’approchai de sa porte, et, n’osant pas entrer, j’écoutai. Je crus d’abord que Pauline dormait ; mais bientôt quelques sanglots étouffés parvinrent jusqu’à mon oreille ; je mis la main sur la clef. Alors je me rappelai ma promesse, et, pour ne pas y manquer, je m’élançai hors de la maison, je sautai dans la première voiture venue, et je me fis conduire à Regent’s-Park.

J’errai deux heures, à peu près comme un fou, au milieu des promeneurs, des arbres et