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Page:Dumas - La salle d'armes 2 Pascal Bruno, Dumont, 1838.djvu/312

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cessaires à un siège leur manquaient ; les murailles de la petite forteresse étaient élevées et ses portes solides, et ils n’avaient ni échelles ni haches ; restait la ossibilité de tuer Pascal au moment où il était forcé de se découvrir pour ajuster par la fenêtre ; mais c’était une assez mauvaise chance pour des gens convaincus de l’invulnérabilité de leur adversaire. La manœuvre qu’ils jugèrent la plus urgente fut donc de se retirer hors de portée pour délibérer sur ce qu’il y avait à faire ; mais leur retraite ne s’opéra point si vite que Pascal Bruno n’eut le temps de leur envoyer deux nouveaux messagers de mort.

Pascal, se voyant momentanément débloqué de ce côté, se porta vers la fenêtre opposée, qui plongeait sur le village, les coups de fusil avaient donné l’éveil à cette première troupe ; aussi à peine eut-il paru à la fenêtre qu’il fut accueilli par une grêle de balles ; mais le même bonheur miraculeux le préserva de leur atteinte ; c’était à croire à un enchantement ; tandis qu’au contraire chacun de ses coups, à lui, porta sur cette masse, et Pascal put ju-