Page:Dumas - Le Fils du forçat.djvu/226

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à consoler la femme qu’il aimait avant de la quitter pour toujours.

Il pressa donc le pas.

En approchant, il reconnut avec surprise que ce n’était point dans le jardin du chalet que retentissaient toutes ces clameurs et que s’agitaient toutes ces lumières, mais bien dans la propriété de M. Coumbes.

Il pénétra dans le cabanon, le cœur palpitant d’anxiété, se frayant avec quelque peine un passage à travers les groupes des habitants de Montredon, qui échangeaient force commentaires sur l’assassinat dont leur localité venait d’être le théâtre ; puis enfin il entra dans la maison.

Les deux pièces du rez-de-chaussée étaient remplies d’étrangers et d’agents de la force publique.

Sur le bord du divan, M. Coumbes, la tête inclinée, pâle, muet, immobile comme s’il eût été frappé de la foudre, les deux mains emprisonnées dans des menottes, se tenait assis entre deux gendarmes.