Page:Dumas - Le Fils du forçat.djvu/227

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Où, sans avoir voulu sauver personne, M. Coumbes n’en accomplit pas moins son chemin de la croix.


Faisons quelques pas en arrière et expliquons ce qui était arrivé. M. Coumbes avait supposé que Marius, pénétrant dans le jardin des Riouffe et y rencontrant le frère, qu’il ne cherchait pas, au lieu de la sœur qu’il cherchait, il s’ensuivrait des explications, des menaces, des défis qui forceraient bien la situation de reprendre la physionomie belliqueuse qu’elle avait avant que l’amour vînt, comme disait l’ex-portefaix, embrouiller les affaires ; il comptait qu’à la suite de la rixe qui ne pouvait manquer d’avoir lieu, les odieuses velléités matrimoniales des deux jeunes gens s’évanouiraient tout naturellement.

Véritable Capulet, M. Coumbes repoussait toute alliance de l’un des siens avec les Montaigu.

Le dénouement dramatique qui allait succéder à l’harmonieuse intelligence qui s’était établie malgré lui entre les deux jeunes gens le réjouissait d’avance.