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LES MILLE ET UN FANTÔMES.

mercie de vos larmes et de votre amour ; désormais vous êtes autant ma fille que si Kostaki eût été votre époux, vous avez désormais une patrie, une mère, une famille. Répandons la somme de larmes que l’on doit aux morts, puis ensuite redevenons toutes deux dignes de celui qui n’est plus… moi sa mère, vous sa femme ! Adieu ! rentrez chez vous ; moi, je vais suivre mon fils jusqu’à sa dernière demeure ; à mon retour, je m’enfermerai avec ma douleur, et vous ne me verrez que lorsque je l’aurai vaincue ; soyez tranquille, je la tuerai, car je ne veux pas qu’elle me tue. »

Je ne pus répondre à ces paroles de