Page:Dumas fils - Théâtre complet, 1898 - Tome VII.djvu/22

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20 LA PRINCESSE DE BAGDAD. GODLER, à Trévelé. Et c’est bien heureux pour toi, parce que si Nourvady était susceptible, tu passerais un mauvais quart d’heure. TREVELÉ. Parce que ? I GODLER. Parce qu’il tue cinquante pigeons sur cinquante coups de fusil. TRÉVELÉ. Mais je ne suis pas un pigeon. GO DLER. Qu’il fait onze mouches pleines sur douze balles et que la douzième balle écorne. NOURVADY. Heureusement, j’ai un bon caractère que je me suis fait à force de volonté, car j’étais violent et facilement irritable. GODLER. Ce pauvre Marneponten a su quelque chose. NOURVADY. Ne parlons pas de cela. LION NETTE. Mais si, parlons-en. Je l’ai connu beaucoup, M. de Mar- . neponl, et l’on m’a dit, en effet, qu’il avait été tué. — Par vous, àlors ? NOURVADY. Hélas ! oui, madame. LIONNETTE. En duel ? NOURVADY. Évidemment. Je ne l’ai pas assassiné.