Page:Dumas fils - Théâtre complet, 1898 - Tome VII.djvu/27

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ACTE PREMIER. 25 as eu tort. Il fallait être plus mon maître, il fallait contre¬ balancer la mauvaise influence de ma mère, changer mes habitudes, me résister davantage, me sauver de moi- même. JEAN. Te sauver ? Qu’est-ce que tuas donc fait ? LIONNETTE. Je t’ai ruiné. jean. Voilà tout ?. LIONNETTE. C’est bien assez. JEAN. Tu n’as jamais pense à ?... LIONNETTE. A quoi ? JEAN. A un autre ! LIONNETTE, riant. Tu es fou ! Tu as toujours été un peu fou ! Il est vrai ! que si tu n’avais pas été fou, tu ne m’aurais pas épousée. JEAN. Que je sois fou ou non, réponds-moi. « LIONNETTE. Non, tu peux être tranquille ; je n’ai jamais pensé à un autre. JEAN. Et si je mourais, si je me tuais, si tu devenais veuve enfin, et que cet homme qui est Jà, cet homme bizarre, ce millionnaire, t’ofïrît de l’épouser, tu l’épouserais ! LIONNETTE. Nous n’en sommes pas là. vn. 2