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Page:Dumesnil - Réflexions préliminaires des vrais principes politiques, 1849.djvu/11

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mestiques ou extérieures surviennent, le magistrat se trouve sans l’assistance de la nation, dont la plus grande partie est opprimée par lui et par ses créatures ; et les intérêts généraux étant séparés de ceux du magistrat, alors le peuple mécontent le défend sans bonne volonté ni courage contre une invasion étrangère ; et lorsqu’il est attaqué par une partie de la nation, les parties divisées s’unissent souvent pour renverser l’oppresseur.

V.

Tout homme doit connaître ce qui le concerne, immédiatement dans ses droits, sa vertu, sa propriété et la sécurité de sa personne.

Ceux à qui profitent l’oppression s’opposent à la propagation des lumières et de la liberté, biens inséparables ; qui détruit les lumières détruit la liberté. Où la vérité est dangereuse, la liberté est précaire. La tyrannie escortée de l’imposture, de l’ignorance et de l’esclavage ont conspiré contre la justice ; ils ont proclamé des doctrines perverses et destructives, dont la plus dangereuse, dans l’ordre politique, est d’ad-