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Page:Dumesnil - Réflexions préliminaires des vrais principes politiques, 1849.djvu/57

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posées de troupes étrangères stipendées, il ne se trouvait pas une armée romaine dans l’Empire romain. Germanicus, qui fut mis à mort par Tibère, et Corbulo par Néron, furent les derniers romains distingués. Après Vespasien et Titus, tous les empereurs romains de bravoure remarquable, furent des étrangers ; et toutes les victoires qu’ils gagnèrent, ils les durent aux étrangers, troupes mercenaires qui, à leur gré, élevaient ou massacraient leurs empereurs. Enfin, plusieurs nations finirent par démembrer, en divers gouvernemens, ce puissant empire qui avait été l’admiration, le maître et la terreur du monde.

Il est à remarquer que les nations qui conquirent les provinces romaines, quoique presque toujours en guerre entre elles, n’eurent rien à redouter des romains.

XV.

De la tyrannie et de ses effets désastreux.

Si on a vu combattre bravement des armées sous le joug des tyrans, c’est qu’elles formaient