cien, mondain, plein de courtoisie dans les discussions, et désireux de ne déplaire à quiconque, avec celle qui écrit ici et ne lui ressemble pas. Une renommée savamment répandue d’écrivain ayant dépassé les limites de l’audace érotique, et qui d’ailleurs est absurde, la haine des gentillesses de style et de gestes, l’horreur de ce qui n’est littérairement ni chair ni poisson, des demi-mesures et du sourire circulaire des clowns, une brutalité voulue de mots et d’idées caractérisent la signataire de ce livre. Elle aima donc dans les livres de René Boylesve ce qu’il voulait y mettre et qu’elle y découvrit, parce que, moins brutale, c’était encore sa pensée : à savoir que le monde est mauvais, pourri d’hypocrisie et surtout de médiocrités triomphantes, de cupidités imbéciles et de magismes féroces, camouflés sous des dehors liliaux et mystiques. René Boylesve partageait, avec plus d’indulgence, ce jugement. Il
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