Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome I, 1853.djvu/109

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gaux, annonçaient qu’elle ne devait pas tarder.

En effet, à peine le chevalier de Morvan et son domestique eurent-ils franchi le seuil de leur demeure, que l’orage éclata avec une violence inouie : il était alors six heures.

Louis de Morvan, placé debout derrière les vitres de la fenêtre de son salon qui donnait sur la mer, contemplait d’un œil triste et mélancolique le spectacle sublime et horrible à la fois, de l’Océan en fureur : les pensées du jeune homme étaient tristes.