Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Chevalier de Morvan), Tome I, 1853.djvu/210

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sieur, lui dit la jeune fille, en rougissant à son tour, j’ai cru deviner à vos vêtements…

— Je conçois votre erreur, interrompit de Morvan ; en effet, je ne diffère probablement en rien, ni par le langage, ni par les manières, ni surtout, comme vous venez de le faire observer, par les vêtements, du vagabond sans aveu qui traîne de ferme en ferme sa honteuse oisiveté !… Mon apparence est celle d’un homme qui doit accepter avidement, en remerciant le ciel de cette bonne aubaine, l’aumône que lui jette la pitié ou le caprice du riche !… Vous n’avez, vous