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ses s’enthousiasmèrent à cette révélation, et un pari collectif, ou par action de vingt mille piastres (cent mille francs), fut proposé à l’écuyer del Cerro Gordo qui accepta de suite.

Les soins et les précautions que je pris furent extrêmes : mon cheval mit près de deux mois pour se rendre à Cerro Gordo, et c’est une route que l’on peut facilement franchir en huit jours. Il m’est impossible de vous rendre la confusion qui régnait le jour de la course dans ce petit village ; Cerro Gordo s’était métamorphosé en grande ville, tant l’affluence des curieux était considérable. Les rancheros pour assister à cette solennité arrivaient de plus de cent lieues à la ronde.

Une rage de parier s’était emparée de chacun, — les uns, habitants de l’endroit,