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métalliques très-minces, de manière à ce qu’il reste un espace vide de six centimètres sous toute l’étendue de la plaque, entre la surface inférieure de celle-ci et le fond de la caisse, pour le jeu de la vapeur que l’on doit y introduire.

Cette plaque doit être fixée et assujettie hermétiquement par l’extrémité de ses rebords repliés sur la partie supérieure des parois de la caisse, et être soutenue intérieurement par des tringles de fer disposées transversalement, à la distance entr’elles de 0m,36, et attachées par des liens ou petites lames de cuivre assez rapprochées, à sa superficie inférieure.

Au milieu de l’un des côtés les moins larges de la caisse et au-dessous de la feuille évaporative, doit être pratiquée une ouverture ronde d’environ 0m,04 de large pour l’introduction d’une naissance vissée de dix-huit à vingt centimètres de longueur, qui doit être ajustée par une boîte à double vis au tuyau à vapeur partant de l’un des deux robinets établis au-dessus de la chaudière et auquel il est également lié.

C’est au côté opposé que doit être placé le robinet destiné à soutirer le sirop de dessus la plaque évaporative, après la concentration ; et c’est encore du même côté, mais en-dessous de l’appareil, que, par un tuyau de quarante-cinq millimètres de circonférence qui descend verticalement dans un baquet plein d’eau, où il plonge à vingt-cinq centimètres, s’échappent et prennent