facile d’y remédier en appliquant tout autour une espèce de pâte formée d’argile, délayée avec du crottin de cheval, toutes les fois qu’on la remet en place, après l’avoir enlevée pour nettoyer la chaudière ; ce qui a lieu tous les lundis matin, en supposant qu’on ait constamment travaillé pendant la semaine précédente. Ce déplacement s’opère aisément et sans qu’il soit besoin de recourir pour cela à aucune machine, lorsque la cuve est de moyenne grandeur ; mais si elle est de grande dimension, il faut se servir d’une poulie mouflée, placée à hauteur suffisante et verticalement au centre de son ouverture.
Lorsque la chaudière est à sec, ou que, par l’effet de l’évaporation, son eau a éprouvé une diminution trop considérable, on la charge ou l’on recroît par un tuyau traversant la maçonnerie, précisément dans l’endroit qui sépare les deux parties de l’appareil, c’est-à-dire, au milieu de la pente douce dont nous avons parlé, qui forme la surface supérieure du fourneau.
Tels sont les moyens d’opérer la cuisson des pommes de terre. Quoique ce dernier paraisse préférable à tout autre, il offre néanmoins quelques difficultés, qu’il serait peut-être facile d’aplanir, en substituant au fond percé de trous de la cuve une grille formée de tringles de fer ayant un écartement convenable entre elles, et susceptible de pouvoir être enlevée à volonté, au moyen de la poulie dont il vient d’être fait mention.