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Page:Durand - La pomme de terre, 1834.djvu/178

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De cette manière, la cuve resterait immobile : on pourrait même l’envelopper entièrement de maçonnerie, pour la conservation du calorique ; et lorsqu’on serait obligé de nettoyer la chaudière, cela n’éprouverait évidemment aucune difficulté.

Machine à écraser les Pommes de terre cuites.
(Voyez Pl. VIII.)

Cette machine se compose de deux cylindres en bois, d’un diamètre égal à quarante-cinq centimètres, formés de plusieurs disques en chêne, de six centimètres d’épaisseur, superposés et assemblés comme ceux de la râpe décrite au chapitre de la féculerie. C’est entre ces cylindres que l’on fait passer les pommes de terre pour être écrasées. L’un fait mouvoir l’autre au moyen d’un engrenage composé de deux roues dentées, de diamètre inégal, afin qu’il soit exercé, outre la pression, une espèce de frottement qui facilite l’écrasement du tubercule. Si une des deux roues porte vingt dents, l’autre ne doit en avoir que quinze ; et c’est à l’extrémité de l’axe qui traverse la plus petite, qu’est ordinairement fixée la manivelle à l’aide de laquelle on met les cylindres en mouvement. Au-dessus de ceux-ci est une trémie, où l’on place les tubercules à écraser, pour, après, être reçus dans une caisse formée par la charpente même qui supporte le tout, et dont l’un des grands côtés s’ouvre à charnières