vapeurs alcooliques, il faut que le tonneau dans lequel il est contenu soit hermétiquement fermé, et qu’il n’y ait à sa partie supérieure qu’une douille qui permette de le remplir, et un tube qui prenne les vapeurs alcooliques et les transmette dans le fond de la seconde chaudière. Un gros robinet, placé latéralement au fond du tonneau, servira à faire couler le vin chaud toutes les fois qu’on voudra charger la première chaudière.
Le mécanisme de cet appareil est facile à saisir une fois que les deux chaudières et le tonneau du serpentin supérieur sont considérablement chargés de vin, on porte le liquide de la première à l’ébullition, et la seconde commence à s’échauffer par le courant de chaleur qui s’échappe du foyer de la première ; les vapeurs qui s’élèvent de la première sont transmises dans le liquide de la seconde, où elles se condensent et se dissolvent, en abandonnant toute leur chaleur à la masse du vin qu’elle contient. Le liquide ne tarde pas à se mettre en ébullition ; alors toutes les vapeurs alcooliques passent dans le cylindre condensateur, où elles éprouvent une température froide ; la partie aqueuse s’y condense avec une portion d’alcool ; cette partie condensée se rend par les tuyaux dans le fond de la seconde chaudière, où elle se dépouille de son alcool par une seconde distillation ; les vapeurs alcooliques