température, on filtre la liqueur à la chausse.
On prend trois cents noix quelques jours avant leur maturité, et après les avoir écrasées dans un mortier, on les fait digérer au soleil avec huit litres d’eau-de-vie, trente-deux grammes de cannelle en poudre, même quantité d’anis et seize grammes de girofle ; au bout de quinze jours, on passe en exprimant légèrement le marc, et l’on ajoute à la colature cinq litres de sirop de fécule : du reste, ce ratafia se termine comme le précédent.
Les préparations des fruits à l’eau-de-vie, que l’on peut considérer comme des variétés des ratafias, présentent le plus grand, intérêt à celui qui ne dédaigne pas de descendre dans les détails de l’économie domestique. Il peut, en effet, y puiser à peu de frais des ressources précieuses pour suppléer en hiver aux fruits que la saison refuse,