Page:Durand - La pomme de terre, 1834.djvu/214

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de Noyaux.

On met des-noyaux entiers de pêches ou d’abricots, ou les uns et les autres mélangés, dans une cruche jusqu’à moitié de sa hauteur ; on achève de la remplir d’eau-de-vie, et après avoir fait digérer le tout pendant deux mois à une température égale à celle de la chaleur du soleil, on casse à-peu-près le quart des noyaux que l’on remet dans la cruche, avec leurs coquilles, pour macérer encore, ainsi qu’il vient d’être dit, pendant quinze jours. La liqueur est alors soutirée ; on y ajoute partie égale de sirop de fécule, et l’on soumet de nouveau le mélange à une digestion froide de trois semaines avant de le filtrer.

Brou de Noix.

On enlève l’écorce entière d’environ deux cents belles noix, mûres et fraîches, en la faisant tomber à mesure dans un vase contenant huit litres d’eau-de-vie ; on y ajoute les zestes de quatre citrons, huit grammes de macis, autant de cannelle et pareille quantité de girofle, et l’on fait macérer le tout à la chaleur du soleil pendant quinze jours. Le mélange est alors passé avec expression, mais non filtré ; on ajoute à la colature trois litres de sirop de fécule, et après une nouvelle digestion d’un mois, à la même