Page:Durand - La pomme de terre, 1834.djvu/220

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l’eau-de-vie. Elles doivent, comme tout autre fruit destiné à cet usage, être cueillies lorsqu’elles sont sur le point d’acquérir leur parfaite maturité. On coupe alors la moitié de leur queue ; on fait un trou d’épingle au côté opposé, ayant soin de les jeter à mesure dans l’eau froide ; et après les avoir bien égouttées, on les range de suite dans les bocaux, que l’on achève de remplir avec le mélange de sirop de fécule et d’eau-de-vie, dans les proportions indiquées, en y ajoutant un peu de cannelle, du macis et quelques clous de girofle, le tout enfermé dans un petit linge bien propre. On bouche soigneusement le bocal, et l’-ayant exposé au soleil pendant un mois ou six semaines, on en retire les aromates ; on agite le vase pour que toute la masse se trouve également parfumée, et l’on a soin de boucher exactement chaque fois que l’on prend des cerises.

Mirabelles.

Il faut qu’elles soient grosses et sans taches ; on les troue avec une épingle à l’endroit de la queue, on fait un trou pareil au côté opposé, et l’on agit du reste comme pour la cerise.

Raisins.