Page:Durand - La pomme de terre, 1834.djvu/238

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Une féculerie où il se fabriquerait journellement cinquante kilogrammes de fécule, supposerait l’emploi de quatre mille kilogrammes de pommes de terre, qui fourniraient, outre la fécule et la perte de mille kilogrammes d’eau de cristallisation, deux mille cinq cents kilogrammes de parenchyme dans son état de fraîcheur ; le râpage s’effectuerait à l’aide d’un courant d’eau 5 dix ouvriers suffiraient pour le travail, et six hectolitres de houille seraient plus que suffisans pour entretenir un degré de’ chaleur convenable dans l’étuve déjà chauffée de la veille.

D’après cet exposé, faisons le calcul des bénéfices annuels qui pourraient résulter d’un tel établissement :

La durée du travail étant de six mois, la quantité de pommes de terre à employer devrait être de :

600,000 kilogr. à 2 fr. les 100 kil. 12,000 fr.
37,500 kilog. de parenchyme, résultant de cette quantité, nourriraient constamment, pendant une année, 25 bœufs à l’engrais, qui, à 200 fr. l’un, coûteraient 5,000
1,5oo journées d’ouvriers employés à la fabrique, à 3 francs, 4,500
900 hectolitres de houille, à 2 fr. 1,800
Gages et nourriture de deux hom
Total, 23,300 fr.
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