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DEUXIÈME SECTION.

Cylindre à lavage (Voy. pl. I.re).


Cette machine, de forme cylindrique, représente un blutoir ; mais elle est plus raccourcie : sa hauteur est égale au diamètre de ses bases circulaires, et sa surface convexe est formée de lattes de bois ou de tringles de fer qui, laissant entre elles des intervalles de trois centimètres de largeur, sont clouées à la circonférence des deux cercles qui forment les bases. Une porte à claires voies et à charnières, s’ouvrant dans toute la hauteur du cylindre, sert à y introduire les pommes de terre et à les en retirer. C’est par les deux extrémités de son axe en fer, qu’il repose sur des coussinets en cuivre, incrustés dans les rebords des deux grands côtés d’une cuve de forme rectangulaire, dans laquelle il descend à moitié, et où il fait son service par le mouvement de rotation qu’on lui donne, au moyen de deux manivelles placées aux deux extrémités de l’axe. Deux barres de fer, attachées aux deux extrémités supérieures d’un des petits côtés de la cuve et au bout desquelles sont des coussinets de même métal, s’avancent parallèlement en-dehors et à une distance convenable pour que ces coussinets se trouvent placés verticalement au-dessus