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la grille, qui doit elle-même égaler en largeur la partie la plus inférieure du foyer.

Cette dernière pièce comprend tout l’espace qui se trouve entre la grille et le fond de la chaudière ; on peut la considérer comme un réservoir où vient s’amasser le calorique, pour être ensuite réparti sur tous les points de la surface à chauffer ; c’est pourquoi la capacité du foyer ne doit être ni trop basse, ni trop élevée, mais tenir le point milieu, afin de recevoir la quantité d’air nécessaire pour donner à la flamme toute l’énergie possible, et la porter directement où elle doit frapper ; autrement, dans le premier cas, l’action de celle-ci serait languissante, et, dans le second, une partie importante de chaleur se perdrait par la cheminée.

Il faut enfin que le foyer s’élève en évasant depuis la grille jusqu’à sa partie supérieure, dont le diamètre doit être égal à celui du fond de la chaudière, afin que la chaleur rayonnante soit reflétée de bas en haut et que d’ailleurs le combustible, ne pouvant être disséminé, se trouve constamment ramassé dans le même lieu.

Un fourneau doit toujours avoir un bon tirage, sans quoi le feu languit, le combustible se consume lentement presqu’en pure perte, l’opération traîne en longueur, souffre sous tous les rapports, devient infiniment plus dispendieuse, et ne donne pas les mêmes résultats.

On cherche à obvier à de si graves inconvé-