l’office propre est : Loquebar de testimoniis tuis in conspectu regum, etc. Le reste est commun, excepté l’introït, que l’on dit pour la bienheureuse Agathe :
IV. Gaudeamus omnes in Domino, pro eo quod ipsa excellenter lœtissima venit ad passioneni, sicut de ea scriptum est : Agatha lœtissime et glorianter ihat adcarcerem ; ideo ejus lœtitiœ nostram lœtitiam sociemns, et cum ea in Domino congaudeamus ; « Réjouissons-nous tous dans le Seigneur de ce que Agathe, remplie d’allégresse, est venue pour souffrir d’une manière excellente, comme il a été dit d’elle : Agathe allait à la prison avec la plus grande joie, et comme en triomphe. C’est pourquoi mêlons notre joie à sa joie, et réjouissons-nous avec elle dans le Seigneur. » Pour la bienheureuse Agnès, l’office de la messe est : Me expectaverunt peccatores, et on peut en voir la raison dans sa légende.
V. Et remarque que pour les vierges on dit quelquefois l’épître Confitebor tibi, Domine (Ecclés., c. li) ; quelquefois aussi : Qui gloriatur (IIe Cor., x) ; d’autres fois : Domine Deus meus, exaltasti (Eccl., ii) ; quelquefois : Sapientia laudabit animam (Sag., xxiv) ; ou bien : Sapientia vincit malitiam (Sag., viii) ; ou bien encore : De virginibus (Ire Cor., vii) ; quelquefois : Dominus possedit me ( Prov., c. viii) ; l’alleluia et la postcommunion sont : Quinque prudentes (Math., c. xxv) ; quelquefois on dit l’évangile Simile est regnum cœlorum thesauro abscondito in agro (Math., c. xxiii) ; d’autres fois : Simile est regnum cœlorum decem virginibus (Math., c. xxv).
Puisque nous avons dit, dans la première partie, comment on doit consacrer une église, il nous reste à ajouter ici quel-