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Page:Durand de Mende - Rational, vol 5, traduction Barthelemy, 1854.djvu/194

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Rubrica, titre de la seconde partie, où l’on traite de l’année lunaire. Suit la seconde partie qui traite de l’année lunaire et du nombre de jours qu’elle contient. Secondement, on parle des nombres réguliers lunaires ; troisièmement, de l’Epacte ; quatrièmement, de l’Embolisme ; cinquièmement, du Nombre d’or ; sixièmement, du Terme pascal et des autres festivités mobiles ; septièmement, des Cycles.


CHAPITRE VII.
QU’EST-CE QUE L’ANNÉE LUNAIRE, ET COMBIEN CONTIENT-ELLE DE JOURS ?


I. On dit année lunaire dans trois sens : Premièrement, l’année lunaire est l’espace pendant lequel la lune (parcourt) tourne autour du Zodiaque tout entier, révolution qu’elle accomplit dans l’espace de vingt-sept jours et douze heures. Secondement, on appelle année lunaire l’espace de temps pendant lequel la lune fait sa révolution autour du soleil, d’une élévation à l’autre, ab una ascensione ad aliam ; et elle accomplit cette circonvolution en vingt-neuf jours et douze heures. Car, lorsque la lune se sépare du soleil pour parcourir le Zodiaque et qu’ensuite elle revient au même point d’où elle s’était séparée de lui, elle ne le trouve plus en cet endroit ; car le soleil a marché et s’est éloigné par son propre mouvement, et la lune s’efforce de le rejoindre, sans parvenir à l’atteindre, pendant deux jours et trois heures. Troisièmement, on appelle année lunaire l’espace de temps des douze lunaisons dans l’année commune, et de treize dans l’année embolismale, dont on parlera plus bas. Comme donc chaque lunaison se compose de vingt-neuf jours et douze heures, car l’Eglise ne tient pas compte des minutes, les douze heures de la lunaison précédente et les douze de la suivante forment un jour natu-