Page:Duranty - Le Malheur d’Henriette Gérard.djvu/70

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ment, et ce ne fut que peu à peu, de syllabe en syllabe, qu’ils en vinrent à de longs épanchements. Ils pleurèrent ensemble, se pardonnèrent mutuellement, firent mille tendres combats, séchèrent leurs larmes et la tristesse de leur cœur, et se séparèrent presque joyeux d’avoir été si malheureux pendant huit jours, puisqu’ils avaient eu plus de bonheur le huitième, assez de bonheur pour ne pas être affligés de se quitter.