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Page:Duranty - Les Combats de Françoise du Quesnoy.djvu/224

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En ce moment, il n’y avait plus de comédie ; les paroles partaient, pressées, d’un cœur haletant ; le plus grand amour n’a pas d’autre chaleur.

— Non, dit Françoise, nous sommes appauvris, nous vivrons comme nous devons vivre. Nous n’aurions aucune garantie contre vos entraînements.

— Mais alors tout est fini, s’écria-t-il, vous me liez pieds et poings pour me noyer. Eh bien, si ces cinquante mille francs étaient une dette de plus que j’espérais n’être point contraint de révéler ?

— En ce cas, vous vous entendriez avec M. Blanchart.

Je suis pitoyable, pensa-t-il, je ne saurai jamais la fléchir. Encore un effort !

— Non, reprit-il, je ne les dois point. Mais je vous conjure de compléter votre générosité, de la rendre immense, extraordinaire, de céder à la folie de mes passions, si vous voulez. Vous m’imposerez tel marché qu’il vous plaira !

Il venait de se dire : Je lui vends la liberté d’avoir un amant, si elle comprend.

— Et puis enfin, reprit-il après une légère pause, je puis les trouver ailleurs, et alors je me gênerai bien moins, jouant mon va-tout avec l’argent d’autrui, je vous en avertis. Il attendit encore un instant. Je ne veux point rester dans la médiocrité et être insulté du nom d’homme qui ne sait pas réussir. Voyons, j’expliquerai mes plans à votre notaire, et s’il les trouve raisonnables…

— À quoi bon insister ? Ce que vous voulez faire est