recevoir, dit Joachim à Allart, j’étais à la veille de mon départ, de sorte que je n’ai pu vous témoigner tout le plaisir que me donne la connaissance d’un homme d’une célébrité bien méritée.
Il le conduisit à sa femme. Allart se tenait fort raide, s’attendant vaguement à quelque algarade.
Mais Joachim les regardait avec l’air absolument enchanté de présenter à sa femme un homme qu’il était fier de posséder dans son salon. Allart était néanmoins froissé de subordonner son attitude à celle de M. du Quesnoy.
Ils ne se tirèrent pas trop bien avec Françoise de la présentation. Fallait-il se traiter cérémonieusement, de même que si Joachim les présentait réellement, ou s’aborder avec une certaine allure de connaissance ? Chacun d’eux compta sur l’initiative de l’autre pour s’y modeler.
— J’ai revu monsieur… dit Francoise.
Allart s’inclina et répliqua : Oui !
— Ah ! s’écria Joachim avec le plus charmant sourire, cela a été une bonne idée de ne pas interrompre des relations que j’aurais été très flatté de nouer, si j’étais resté à Paris.
Était-ce une raillerie ? Il était plein d’aisance et d’aplomb gracieux. Allart s’irrita de se sentir gauche et contraint.
— J’ai tenu, dit-il, à ne point perdre le chemin d’une maison aussi agréable.
Françoise était sur les épines, mais au milieu de ce qu’elle pouvait considérer comme le péril ou tout au