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Page:Duranty - Les Combats de Françoise du Quesnoy.djvu/65

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d’intimidation et de véritable persécution envers les femmes.

Charles avait envie de s’élancer sur lui. Il s’avança à son tour avec un mouvement si décidé de protection ou d’intervention que le marquis se tut, embarrassé.

— Donnez-moi votre bras, Charles, dit Françoise.

— Il est dangereux de se faire des ennemis quand on prête le flanc, reprit cependant M. de Meximiers.

— Je ne vois de danger que pour vous, répondit Françoise en souriant dédaigneusement. Et elle passa avec Charles, qui regarda fièrement et avec colère le marquis en le froissant du coude, celui-ci ne s’étant dérangé que lentement devant eux. Le marquis se redressa un instant d’un air hautain, mais se contint.

Malgré la musique, la danse, l’éclat de la lumière, le bruissement joyeux des conversations, ce monde était rempli de soucis, de colères, de rancunes.

— D’où sort celui-là encore ? avait demandé Charles à Mme du Quesnoy.

Elle était vivement émue, mais satisfaite de la confusion du marquis.

— Vous ne le connaissez pas ? dit-elle étonnée.

Charles voyait Allart se diriger de leur côté.

— Et celui-ci, murmura-t-il, apportera-t-il aussi quelque offense ?…

— Mais, mon enfant, je vous en prie ! reprit Françoise qui se sentait entraînée à une solidarité troublante avec Charles, votre tête est trop vive !

Allart fut devancé auprès de Françoise par M. Pope-